Pourquoi les dirigeants performants délèguent mieux que les autres (et comment s’y mettre vraiment)

dirigeant performant et délégation

Quand on lance son entreprise, tout passe par nous. La stratégie, les mails, le recrutement, les devis, les imprévus, etc. Résultat : une to-do interminable, une fatigue invisible et un sentiment tenace de solitude et de ne jamais avancer sur l’essentiel.

Mais pourquoi est-ce si difficile de déléguer, même quand on sait que c’est vital ?

 

Ce que disent les neurosciences : un cerveau en mode “contrôle”

Notre cerveau est programmé pour la sécurité, et déléguer, c’est accepter de perdre (un peu) le contrôle.

Les recherches en sciences cognitives montrent que nous sommes soumis à :

  • Un biais d’illusion de contrôle : nous surestimons notre capacité à gérer une situation tout seul
  • Une aversion à l’incertitude : confier une tâche, c’est ouvrir la porte à l’imprévu
  • La fatigue décisionnelle : plus on prend de décisions, moins elles sont bonnes

 

La réalité est qu’on préfère continuer à tout faire soi-même, même si ça nous épuise.

 

La délégation, une compétence stratégique

La bonne nouvelle ? Une solution existe : la délégation, et déléguer s’apprend. Surtout, cela ne veut pas dire “tout lâcher”.

Voici 3 leviers concrets pour y arriver : 

  1. Clarifiez ce que vous devez garder

Ce qui est vraiment stratégique, personne ne peut le faire à votre place. Tout le reste peut être structuré, délégué, ou automatisé. 

  1. Cadrez avant de confier

Une délégation efficace repose sur des consignes claires, des outils adaptés (checklists, templates, SOP…) et un feedback régulier. 

  1. Commencez petit, mais commencez

Déléguer un rendez-vous, une mise en page, un reporting… L’important, c’est de créer l’habitude et d’observer ce que cela libère pour vous.

 

Cas concret : quand un dirigeant lâche prise intelligemment

Un client de Kreski, dirigeant d’une équipe de 10 personnes, passait encore 2h par jour sur des tâches administratives. Avec un accompagnement ciblé, il a appris à :

  • Déléguer 80 % de ces tâches à une assistante formée
  • Structurer les demandes internes avec un outil simple (Trello)
  • Bloquer des créneaux dédiés à la stratégie

 

Résultat ? 8h par semaine libérées et surtout, un esprit plus clair, un cap retrouvé.

 

Et vous, par quoi voulez-vous commencer ?

La délégation n’est pas une option. C’est une condition de survie et de croissance pour un dirigeant. Alors, qu’est-ce que vous pouvez déléguer aujourd’hui, pour mieux penser demain ?

Discutons-en ensemble