Externalisation : Les erreurs fréquentes à éviter

externalisation les erreurs fréquentes

Déléguer fait partie des compétences clés d’un dirigeant performant, mais c’est aussi l’une des plus difficiles à maîtriser, surtout lors des premières tentatives. Entre le besoin de contrôle, la peur que les choses soient mal faites ou le manque d’habitude, les obstacles sont nombreux.

Pourtant, la délégation bien menée est un levier puissant : gain de temps, meilleure concentration, montée en compétence des équipes, réduction de la charge mentale.

À l’inverse, une délégation maladroite génère frustrations, retards et résultats décevants.

Pour vous aider à franchir ce cap avec efficacité, voici les erreurs les plus courantes à éviter lorsque vous déléguez pour la première fois.

 

  1. Déléguer trop tard ou sous la pression

C’est l’erreur numéro 1 : attendre d’être débordé, épuisé ou au bord du burn-out pour déléguer. Dans ces situations, la délégation devient précipitée, confuse et souvent contre-productive.

Ce qu’il faut faire ? Commencez à déléguer avant d’être saturé. Identifiez les tâches répétitives, chronophages ou hors de votre zone de valeur ajoutée puis confiez-les à un assistant externalisé.

  1. Ne pas définir clairement la tâche et l’objectif

« Je te laisse gérer ça » mais sans explication précise ne peut mener qu’à des incompréhensions, des allers-retours inutiles et donc une perte de son temps bien précieux.

À clarifier absolument :

  • L’objectif de la tâche,
  • Le niveau de qualité attendu,
  • Les étapes clés,
  • Les délais,
  • Les ressources disponibles.

La délégation ne remplace pas la communication, elle l’exige encore plus.

  1. Déléguer la tâche mais pas l’autorité

Confier une mission tout en conservant 100 % du pouvoir de décision empêche la personne d’avancer. Elle dépend de vous pour tout valider, ce qui ralentit le processus et démotive.

La solution n’est pourtant pas compliquée. Définissez le champ d’autonomie : ce que la personne peut décider seule, et ce qui nécessite un arbitrage.

  1. Micro-manager ou surveiller en permanence

C’est l’un des pièges les plus courants, surtout lorsqu’on délègue pour la première fois. Vous avez peur que la tâche soit mal faite, alors vous surveillez chaque détail. Vous avez peur de perdre le contrôle, alors vous tombez dans le piège du micro-management et les résultats ne sont pas beaux :

  • Perte de temps
  • Démotivation
  • Blocage de la prise d’initiative
  • Contreproductif puisque cela annule les bénéfices de la délégation

 Le bon réflexe est de trouver le juste milieu en faisant confiance tout en mettant en place des points d’étape, pas un contrôle permanent.

  1. Penser que déléguer = « se débarrasser »

Déléguer ne signifie pas « refiler les tâches ingrates ». C’est confier une mission utile, avec un vrai sens et un objectif clair. La délégation est un acte de management, pas un abandon.

  1. Ne pas fournir les informations ou les outils nécessaires

La personne à qui vous déléguez ne peut pas réussir si :

  • Elle n’a pas accès aux bons documents
  • Elle ne connaît pas les procédures
  • Elle ne maîtrise pas les outils
  • Elle découvre la mission en avançant.

 Pensez onboarding, même pour une simple tâche.

  1. Ne pas prévoir de suivi

Déléguer ne veut pas dire disparaître. L’absence de suivi est une cause fréquente d’erreurs ou de malentendus.

Le bon équilibre :

  • Un point de démarrage pour cadrer
  • Des points d’étape réguliers
  • Un bilan global
  1. S’attendre à un résultat parfait dès la première fois

Lorsque vous déléguez, la personne n’a pas forcément votre expérience, vos habitudes ou votre vision. Elle aura peut-être besoin d’un peu de temps pour s’approprier la tâche.

Le principe clé : accepter qu’un résultat peut être différent sans être moins bon.

  1. Ne pas exprimer ce qui va (ou ce qui ne va pas)

Sans feedback clair :

  • L’assistant ne sait pas s’il est dans la bonne direction
  • Les erreurs risquent de se répéter
  • La délégation devient bancale

Le feedback est un investissement, pas une perte de temps.

  1. Vouloir tout déléguer d’un coup

Passer de “je fais tout” à “je délègue tout” n’est pas réaliste. La délégation s’apprend progressivement.

Commencez petit : une tâche simple, récurrente, avec une faible prise de risque.

 

🎯 Déléguer efficacement : et si vous commenciez par un assistant externalisé ?

Pour beaucoup de dirigeants de TPE/PME ou d’indépendants, déléguer pour la première fois est difficile, car :

  • Ils manquent de temps pour expliquer
  • Ils n’ont pas envie de recruter
  • Ils craignent de perdre en qualité
  • Ils ne savent pas par où commencer

C’est précisément là qu’un assistant externalisé devient un allié clé.

Un assistant externalisé :

  • Est habitué à gérer des tâches administratives, RH, commerciales ou organisationnelles
  • Sait travailler en autonomie
  • Maîtrise les outils
  • S’adapte à votre fonctionnement
  • Vous aide à structurer ce que vous déléguez

Un moyen simple, flexible et sécurisant de commencer à déléguer sans se tromper.

Conclusion

Déléguer est donc l’une des compétences les plus puissantes d’un dirigeant, mais aussi l’une des plus délicates à apprivoiser.
En évitant ces erreurs courantes et en avançant étape par étape, vous gagnerez en temps, en efficacité et en sérénité.

Et si la première étape consistait à vous entourer d’un professionnel de la délégation ? Kreski est là pour vous accompagner.

On en parle ? Prenez RDV